Les statistiques du travail en Europe du Sud‐Est: points communs et différences dans les définitions utilisées d'un pays à l'autre

Date01 September 2016
DOIhttp://doi.org/10.1111/ilrf.12028
AuthorGjergji FILIPI
Published date01 September 2016
* Ces notes sont le dernier écrit de Gjergji Filipi, qui nous a quittés prématurément en dé-
cembre 2015. M. Filipi est né le 16 avril 1977 en Albanie. Il a fait ses études à l’Université des sciences
économiques de Bucarest, où il a obtenu un doctorat en Sciences économiques et commerciales
internationales, puis à l’École d’études diplomatiques Edmund A. Walsh, à Washington, où il a ob-
tenu un diplôme postdoctoral en développement international et politique extérieure. M. Filipi a
participé à de nombreux projets européens ou internationaux sur le développement économique et
l’intégration européenne, s’attirant la considération et le respect de la communauté internationale.
Il a enseigné l’économie nancière internationale, la microéconomie et la macroéconomie à l’Uni-
versité européenne de Tirana, et il a été directeur de recherche à l’Institut AGENDA d’Albanie. Au
moment de sa disparition, M.Filipi était directeur général de l’Institut de la statistique d’Albanie,
fonction qu’il assumait depuis octobre 2013. À ce titre, il a travaillé en étroite collaboration avec le
BIT, nouant des liens d’amitié avec certains des fonctionnaires du Bureau.
Les articles paraissant dans la RIT, de même que les désignations territoriales utilisées,
n’engagent que les auteurs, et leur publication ne signie pas que le BIT souscrit aux opinions
qui y sont exprimées.
Les statistiques du travail en Europe du Sud-Est:
points communs et différences
dans les dénitions utilisées d’un pays à l’autre
Gjergji Filipi*
Résumé. L’harmonisation des dénitions statistiques de l’emploi, du chômage et
de l’inactivité est nécessaire à la bonne appréciation de la réalité et à la comparai-
son internationale des données. L’auteur examine la pratique à cet égard dans des
pays et territoires de l’Europe du Sud-Est (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie,
Croatie, Kosovo, Macédoine, Monténégro, Serbie, Slovénie et Turquie). Il constate
un recours généralisé aux enquêtes sur la population active pour recueillir les don-
nées mais des écarts dans les dénitions et les systèmes de classement utilisés, no-
tamment pour ce qui touche au chômage. Il préconise un effort d’harmonisation
supplémentaire pour venir à bout de ces dernières divergences.
On peut obtenir les données fondamentales sur l’emploi en exploitant
diverses sources, notamment les registres administratifs, les enquêtes
auprès des établissements ou des entreprises ou encore les enquêtes sur la po-
pulation active, mais ce sont bien ces dernières qui fournissent l’essentiel des
informations nécessaires à l’établissement des indicateurs du marché du travail.
Copyright © Auteur(s) 2016
Compilation et traduction des articles © Organisation internationale du Travail 2016
Revue internationale du Travail, vol. 155 (2016), no 3
NOTES ET DÉBATS

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