Resolution nº S/RES/1960 (2010) of the United Nations Security Council

IssuerSecurity Council of the United Nation
Nations Unies
S
/RES/1960 (2010)
Conseil de sécurité
Distr. générale
16 décembre 2010
10-69835 (F)
*1069835*
Résolution 1960 (2010)
Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6453
e
séance,
le 16 décembre 2010
Le Conseil de sécurité
,
Réaffirmant
qu’il tient à ce que ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005),
1674 (2006), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1894 (2009) et
toutes les déclarations de son président sur la question continuent d’être appliquées
et le soient intégralement, dans toute leur complémentarité,
Remerciant
le Secrétaire général de son rapport du 24 novembre 2010
(S/2010/604), mais demeurant profondément préoccupé par la lenteur des progrès
sur le chapitre de la violence sexuelle en période de conflit armé, en particulier à
l’encontre des femmes et des enfants, et notant que, comme il ressort du rapport du
Secrétaire général, les conflits armés sont sources de violence sexuelle partout dans
le monde,
Se déclarant
à nouveau profondément préoccupé
de ce que, bien qu’il ait
maintes fois condamné la violence contre les femmes et les enfants en période de
conflit armé, et notamment la violence sexuelle en période de conflit armé, et bien
qu’il ait appelé toutes les parties à des conflits armés à mettre fin immédiatement à
de tels actes, ceux-ci persistent et, dans certains cas, sont devenus systématiques ou
se sont généralisés, et sont d’une brutalité effroyable,
Rappelant
que tous les États ou entités non étatiques parties à un conflit
doivent s’acquitter pleinement des obligations que leur impose le droit international
applicable, qui proscrit notamment toutes les formes de violence sexuelle,
Réaffirmant
que, comme le veut le principe de la responsabilité du supérieur
hiérarchique, les dirigeants civils et les chefs militaires doivent manifester la ferme
intention et la volonté politique de prévenir les actes de violence sexuelle, ainsi que
de lutter contre l’impunité des auteurs de tels actes et de les amener à en répondre,
et que l’inaction peut donner à penser qu’ils tolèrent les actes de violence sexuelle
en période de conflit,
Rappelant
que les États ont le devoir de mettre fin à l’impunité et de
poursuivre les personnes responsables de génocide, de crimes contre l’humanité, de
crimes de guerre et autres crimes odieux perpétrés contre des civils, et
notant à cet
égard avec inquiétude
que les auteurs de violences sexuelles sont peu nombreux à

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