A/RES/60/30. Resolution of the United Nations General Assembly, 2005

Resolution NumberA/RES/60/30
Year2005
Session60th
IssuerGeneral Assembly of the United Nation
Nations Unies A/RES/60/30
Assemblée générale Distr. générale
8 mars 2006
Soixantième session
Point 75, a, de l’ordre du jour
05-48935
Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 29 novembre 2005
[sans renvoi à une grande commission (A/60/L.22 et Add.1)]
60/30. Les océans et le droit de la mer
L’Assemblée générale
,
Rappelant
ses résolutions 49/28 du 6 décembre 1994, 52/26 du 26 novembre
1997, 54/33 du 24 novembre 1999, 57/141 du 12 décembre 2002, 58/240 du
23 décembre 2003, 59/24 du 17 novembre 2004 et les autres résolutions relatives à
la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (« la Convention
»)
1
,
Ayant examiné
le rapport du Secrétaire général
2
, son additif
3
et les rapports du
Processus consultatif officieux ouvert à tous sur les océans et le droit de la mer (« le
Processus consultatif ») sur sa sixième réunion
4
, du deuxième Séminaire
international sur le mécanisme de notification et d’évaluation systématiques à
l’échelle mondiale de l’état du milieu marin, y compris les aspects
socioéconomiques
5
, et de la quinzième Réunion des États parties à la Convention
6
,
Soulignant
que la Convention joue un rôle de premier plan dans le
renforcement de la paix, de la sécurité, de la coopération et des relations amicales
entre toutes les nations, conformément aux principes de justice et d’égalité des
droits, et qu’elle favorise le progrès économique et social de tous les peuples du
monde, conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations
Unies, ainsi que l’exploitation durablement viable des mers et des océans,
Soulignant
également
l’universalité de la Convention et son caractère unitaire,
et réaffirmant qu’elle définit le cadre juridique dans lequel doivent être entreprises
toutes les activités intéressant les mers et les océans, et qu’il faut en préserver
l’intégrité, comme l’a également constaté la Conférence des Nations Unies sur
l’environnement et le développement au chapitre 17 d’Action 21
7
,
______________________________
1 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1833, no 31363.
2 A/60/63.
3 A/60/63/Add.2.
4 A/60/99.
5 A/60/91.
6 SPLOS/135.
7 Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, Rio de Janeiro,
3-14 juin 1992, vol. I : Résolutions adoptées par la Conférence (publication des Nations Unies, numéro de
vente : F.93.I.8 et rectificatifs), résolution 1, annexe II.
A/RES/60/30
2
Sachant
que les problèmes des espaces marins sont étroitement liés et doivent
être envisagés comme un tout selon une optique intégrée, interdisciplinaire et
intersectorielle, et réaffirmant qu’il faut améliorer la coopération et la coordination
aux échelons national, régional et mondial, conformément à la Convention, pour
soutenir et compléter ce que fait chaque État pour promouvoir et faire appliquer la
Convention ainsi que la gestion intégrée et la mise en valeur durable des mers et des
océans,
Réaffirmant
qu’il faut absolument coopérer, notamment en renforçant les
capacités et en transférant des technologies, afin que tous les États, spécialement les
pays en développement et en particulier les pays les moins avancés et les petits États
insulaires en développement, ainsi que les États côtiers d’Afrique, puissent
appliquer la Convention et tirer profit de la mise en valeur durable des mers et des
océans, et aussi participer pleinement aux instances et mécanismes mondiaux et
régionaux qui s’occupent des questions relatives aux océans et au droit de la mer,
Soulignant
qu’il faut faire en sorte que les organisations internationales
compétentes soient mieux à même de contribuer, aux niveaux mondial, régional,
sous-régional et bilatéral, et grâce à des programmes de coopération avec les
gouvernements, à l’amélioration des capacités nationales dans les domaines des
sciences marines et de la gestion durable des océans et de leurs ressources,
Rappelant
que les sciences de la mer sont importantes pour l’élimination de la
pauvreté, la sécurité alimentaire, la préservation des ressources et du milieu marin
de la planète au niveau mondial, la possibilité de comprendre et de prédire les
phénomènes naturels et d’y réagir, et la promotion de la mise en valeur durable des
mers et des océans, car elles améliorent les connaissances grâce à des efforts de
recherche soutenus et à l’analyse des résultats de l’observation et ces connaissances
sont appliquées à la gestion et à la prise de décision,
Rappelant également
qu’elle a décidé dans ses résolutions 57/141 et 58/240,
suivant la recommandation du Sommet mondial pour le développement durable
8
, de
mettre en place, dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies, un mécanisme
d’information et d’évaluation à l’échelle mondiale concernant l’état, présent et
prévisible, du milieu marin, y compris les aspects socioéconomiques de la question,
en se fondant sur les évaluations régionales existantes, et constatant qu’il faut que
tous les États coopèrent à cette fin,
Se disant à nouveau préocccupée
par les incidences néfastes sur le milieu
marin et la diversité biologique, en particulier les écosystèmes marins vulnérables, y
compris les récifs coralliens, des activités de l’homme telles que la surexploitation
des ressources biologiques marines, les pratiques de pêche destructrices, l’impact
physique des navires, les invasions d’espèces allogènes et la pollution du milieu
marin, quelle qu’en soit l’origine, notamment celle produite par des activités
terrestres ou par des navires, causée en particulier par les rejets illicites
d’hydrocarbures et autres substances nocives, par la perte ou l’abandon de matériel
de pêche ou par l’immersion de déchets, notamment de déchets dangereux comme
les matières radioactives, les déchets nucléaires et les produits chimiques
dangereux,
______________________________
8 Rapport du Sommet mondial pour le développement durable, Johannesburg (Afrique du Sud),
26 août–4 septembre 2002 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.03.II.A.1), chap. I,
résolution 2, annexe, par. 36, al. b.

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